L’actualité de cet été a regorgé d’événements sportifs en tous genres. Sports individuels ou sports collectifs, nous n’avons eu que l’embarras du choix, ou l’embarras seul pour ceux que les activités physiques rebutent.
Il est particulièrement tentant de s’appuyer sur cette actualité pour parler de Santé au travail, en prenant pour référence un sport collectif, cela va de soi, pluridisciplinarité oblige ! Football, Rugby, Basket-Ball ?
Si je choisis le Football, j’ai peur de paraître trop pessimiste en estimant qu’avec la loi du 20 juillet, la Santé au travail a marqué un but contre son camp et que ce handicap va être difficile à remonter… Si je choisis le Basket-Ball, je serais tenté de parler davantage de mise au panier que de panier marqué… Si je choisis le Rugby, ce qui paraît plus judicieux alors que débute la Coupe du Monde, je dirais qu’avec cette loi, certains pensent avoir marqué un essai décisif, à mon avis contre le cours du jeu. Mais cela ne suffit pas pour disposer d’un avantage solide. Chacun sait l’importance que revêt la transformation et c’est bien là toute la question !
Mes échanges avec de nombreux professionnels de la Santé au travail au cours des dernières semaines montrent que leur inquiétude d’avant la loi n’a pas disparu. Leur satisfaction, toute relative, est aujourd’hui teintée de beaucoup de scepticisme : la loi n’a réglé aucun problème au fond et son éventuel succès dépendra très largement, dans les prochains mois, du contenu des textes réglementaires qui la compléteront…
Pour être parfaitement clair, si la loi est considérée par certains comme le fameux « essai » cher aux amateurs de Rugby, les textes d’application devront être la « transformation » tant attendue…
Le seront-ils vraiment ? Il faut l’espérer car, dans le cas contraire, la « troisième mi-temps » pourrait être une « mêlée méchamment ouverte » !
Gabriel Paillereau
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PS : je m’efforcerai de faire le point dans les prochains jours sur ces textes réglementaires sans lesquels la loi n’a qu’une portée purement symbolique.
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