L’article mis en ligne sur le site du Figaro donne l’occasion d’un petit clin d’œil en cet été particulièrement maussade et à la veille d’une rentrée qui ne le sera probablement pas moins…
Commentaire : avec le recul, tout semble différent mais, finalement, rien n’a changé ! GP
« En 1965, les Français tirent sur leur bride. Depuis 1956, ils ont trois semaines de congés payés -quatre dès 1962 à la Régie et dans certaines entreprises «progressistes»-, mais ça ne suffit pas. Après des débuts difficiles, les trente années d’après-guerre méritent enfin leur qualificatif de glorieuses : pas de chômage, du travail en veux-tu en voilà, et, chez les jeunes, la rage d’en profiter. Le Club Med a 15 ans, on ouvre le tunnel sous le Mont-Blanc, et les loisirs font boom. Le travail c’est la santé, raille Maurice Pon, depuis son transat d’une villa de Fayence, en Provence, entre pétanque et pastis, en reprenant cette expression usuelle. « Et la Santé, c’est une prison », enchaîne Salvador. « Non : rien faire, c’est la conserver», reprend Maurice. Un tube s’annonce…
Pas une réflexion sur les maladies professionnelles, la durée hebdomadaire du travail, les congés payés, voire plus récemment les 35 heures ou la retraite qui ne fasse référence à la chanson d’Henri Salvador, enregistrée au milieu des années 60. Le meilleur des devoirs de vacances est sans doute de la réviser pour la rentrée. Gageons qu’on l’entendra ! »
Source : www.lefigaro.fr
Pour accéder au texte intégral de l’article d’Ariane Bavelier, cliquer ici
Pour redécouvrir les paroles de cette chanson culte des 30 Glorieuses, cliquer ici

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