Depuis le début des débats concernant la « réforme de la médecine du travail », les erreurs grossières ont succédé aux mensonges éhontés. C’est le président du groupe UMP au Sénat qui justifiait le cavalier législatif dans la loi sur les retraites par le fait que « le médecin du travail détermine l’Incapacité Permanente », puis le rapporteur de la loi du 20/7/2011 au Sénat annonçait qu’il fallait enfin y faire entrer les accords conclus entre partenaires sociaux (qui n’ont jamais été signés). Aujourd’hui, le Conseil National de l’Ordre des Médecins (CNOM) croit devoir ajouter sa partition à ce tissu de contre-vérités.
La rubrique « Cahier jurispratique » du bulletin n° 22 (mars/avril 2012) du CNOM, sous la plume d’Isabelle JOUANNET (conseillère juridique), nous fournit un bel exemple de désinformation. L’article, au titre alléchant, intitulé « les conditions requises pour l‘exercice en médecine du travail », accompagné de deux encadrés, semble en rapport avec l’actualité…
Ainsi commence le dernier Communiqué du Groupement Sauvons La Médecine du Travail. La suite « démonte » soigneusement l’article d’Isabelle Jouannet, Conseillère Juridique, auteur de « Les conditions requises pour l’exercice en médecine du travail ».
Il s’achève par trois formules pour le moins incisives à l’égard du CNOM :
- ce n’est pas en encourageant l’exercice par des non spécialistes qu’on développe la spécialité.
- ce n’est pas en multipliant les formations et les statuts bâtards qu’on la soutient.
- ce n’est pas en avalisant n’importe quelle disposition réglementaire que le CNOM défend ses mandants.
On attend avec intérêt la réponse juridique et… politique du CNOM.
GP
- Pour accéder au Communiqué n° 23 du Groupement SLMT, cliquer ici
- Pour accéder au Bulletin d’information de l’Ordre national des médecins, n° 22, mars – avril 2012, cliquer ici
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