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Difficile d’échapper ce jour aux relations entre radiofréquences et santé, qui viennent de faire l’objet d’un avis de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), qui est, rappelons-le, le résultat de la fusion, le 1er juillet 2010, de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) et de l’Afssa (Agence française de sécurité sanitaire de l’alimentation).
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Chaînes de télévision, stations de radio, presse écrite, tous les médias ont trouvé un nouveau sujet pour faire le buzz après l’élection cantonale de Brignolles et la déconvenue de Madame Carlotti à Marseille…
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Selon les experts de l’Anses, les ondes n’auraient pas d’effets avérés sur la santé mais… mieux vaudrait éviter d’y être exposé trop longtemps.
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Il n’est évidemment pas question de résumer ici un rapport de 428 pages, qui, à en croire les premiers commentaires, laisse perplexes la plupart des observateurs non avertis et fâche vraiment certains spécialistes, qui, à l’instar des militants de l’Association « Robin des Toits », en contestent formellement les conclusions et le font avec d’autant plus de virulence que, dans un Rapport datant de mai 2011, le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer) a, dans le cadre de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), classé les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme ».
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De quoi relancer un débat qui fait d’autant plus rage, depuis des années, que lesdites ondes sont de plus en plus fréquentes du fait de l’utilisation massive des téléphones portables par des usagers de plus en plus jeunes, du fait aussi de la concurrence impitoyable que se livrent les opérateurs, soucieux d’augmenter leurs parts de marché et prêts, pour y parvenir, à pratiquer un lobbying effréné, quitte à ce que certains de leurs clients y laissent une partie de leur santé…
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Pas question ici de prendre parti dans le combat qui s’annonce même si, comme dans bien d’autres domaines, pour autant que nous en ayons la maîtrise, la prudence invite à « consommer » les ondes avec modération…
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Gabriel Paillereau
Copyright epHYGIE octobre 2013
Tous droits réservés
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Pour accéder au Rapport de l’ANSES, cliquer sur le lien ci-dessous :
Pour accéder au site de l’OMS et au Communiqué du CIRC, cliquer sur les liens suivants :
- Champs électromagnétiques et santé publique: téléphones portables
- Le CIRC classe les champs électromagnétiques de radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme »
Pour accéder au site de Robin des Toits et au dossier spécifique sur les dangers de la téléphonie mobile, cliquer sur les liens suivants :
- Robin des Toits (nombreuses réactions accessibles à partir de ce lien)
- Mises en cause de l’expertise officielle sur les dangers de la téléphonie mobile
On pourra également se reporter pour information à quelques-uns des nombreux commentaires déjà mis en ligne par divers médias :
- Ondes : pas d’effets avérés sur la santé, mais mieux vaut limiter son exposition (Le Monde)
- Quels sont les effets des ondes électromagnétiques ? (Le Monde)
- Ondes : Robin des Toits « déçu » par le rapport de l’Anses (Le Nouvel Observateur)
- Portables : et si le vrai risque était l’addiction ? (Huffington Post)
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