Le Groupement « Sauvons La Médecine du Travail » (SLMT) vient de rendre public son dernier Communiqué, n° 24, dont le titre, « Il est encore temps de stopper la mainmise du MEDEF sur la Santé au travail », est révélateur de l’espoir que la toute récente élection présidentielle a fait naître chez ceux, nombreux parmi les professionnels, qui estiment que la réforme née de la loi du 20 juillet 2011 est « insatisfaisante ».
La conclusion du Communiqué est éminemment politique :
« Sauf à s’interdire à l’avenir toute légitimité dans le domaine si sensible des effets délétères de certaines conditions de travail sur la santé, il n’est pas concevable que ces textes soient appliqués deux mois après l’élection d’un Président de la République qui prône « le changement maintenant ».
Il n’est pas concevable que sur les questions de santé et de médecine du travail qui avaient recueilli, en Octobre 1946, l’unanimité des élus, le débat citoyen et le travail des Chambres soient dans l’incapacité de faire progresser dans l’intérêt de la santé des salariés notre réglementation.
C’est pourquoi le groupement national SLMT demande un moratoire de 12 mois sur la loi du 20 juillet 2011 et tous ses textes d’application. »
Reste à attendre les élections législatives pour savoir si la majorité issue des urnes ira jusqu’à remettre en cause une réforme dont, officiellement, l’application n’a pas encore commencé puisqu’elle est prévue au 1er juillet prochain.
GP
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