Le texte du dernier Communiqué de la CFE-CGC, reproduit intégralement ci-dessous, est parfaitement clair : la mise en place de la réforme de la Santé au travail se fait n’importe comment, comme le prouve notamment la « légèreté » avec laquelle est traitée la question de l’agrément, ici ou là, malgré la prise de position très ferme et documentée de la Cour des Comptes sur le sujet.
Sont montrés du doigt les services de l’Etat, le Ministère du travail et… les responsables politiques, la CFE-CGC précisant que « les Journées parlementaires (de ce jour) sur le sujet ont donné lieu à un auto-satisfecit des parlementaires, sans que les témoignages de terrain n’ébranlent ces convictions. »
Cette conclusion rejoint exactement la perception que j’ai eue de ces Rencontres, comme on peut le lire dans la première partie des Commentaires qui vient d’être mise en ligne sur notre site, Le Bien-être au travail, un défi dans la crise : analyse et commentaires des 3èmes Rencontres parlementaires sur la Santé au travail (GP-1/3), et ce que confirmeront les deux parties suivantes, à paraître bientôt.
Alors, la Santé au travail scandale d’Etat ou pas ? A chacun de juger.
Gabreil Paillereau
Copyright epHYGIE avril 2013
Les Services de Santé au travail sont livrés à eux-mêmes sans contrôle des représentants du Ministre. L’agrément qu’ils donnent ou refusent n’a aucune conséquence sur le fonctionnement des Services… c’est ce que dénonce la Cour des Comptes !
Les actes et documents produits (fiches d’aptitude, fiches d’entreprise) par ces Services pour les Entreprises n’ont aucune valeur juridique sans que personne ne s’en émeuve. C’est la triste réalité !
L’agrément, outil régalien de l’État qui vise à garantir aux salariés une prévention de leur santé et de leur sécurité au travail par les Services de Santé au travail, n’est, en fin de compte qu’un sabre de bois, comme la démonstration en est faite à Toulouse.
Les Journées parlementaires de ce jour sur le sujet ont donné lieu à un auto-satisfecit des parlementaires, sans que les témoignages de terrain n’ébranlent ces convictions.
La collection de résultats de la réforme de la Santé au travail, présentés lors d’une Assemblée des délégations régionales concernées à la sécurité sociale (AT/MP), montre dans bien des régions l’absence d’initiatives des services du Ministère du travail. Celui-ci, installé depuis presque un an, n’a toujours pas reçu les partenaires sociaux dans le Conseil d’Orientation des Conditions de Travail, instance toujours respectée par les précédents Ministres.
Le Ministère du Travail est aux abonnés absents : la CFE-CGC exige des explications et lui demande une réelle implication dans son rôle légal de contrôle d’impulsion et de garant pour les salariés.
Pour accéder au texte du Communiqué à partir di site de la CFE-CGC, cliquer sur le lien suivant :
Laisser un commentaire