Que, tout au long de la campagne présidentielle, le travail ait occupé le devant de la scène, est chose normale, compte tenu notamment du niveau record de chômage dans notre pays.
De là à débattre sur le « vrai » travail et le « faux » travail, et, dans la foulée, sur les « vrais » travailleurs et les « faux » travailleurs…
N’y avait-il vraiment pas de meilleur angle d’attaque ? Celui de la « qualité » du travail par exemple, occulté pendant la campagne électorale par la plupart des candidats, comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises. Celui également de la Santé au travail et de la Prévention des risques professionnels…
Et puisque nous en sommes à parler de « vrai » et de « faux », pourquoi nous interdirions-nous de rêver d’une « vraie » réforme de la Santé au travail, celle que nous espérons, par opposition à une « fausse » réforme, celle issue de la loi du 20 juillet 2011 et des décrets du 30 janvier 2012, que nous nous préparons à appliquer ?
De « vraies » réponses à de « vrais » problèmes, voilà ce dont ont besoin les entreprises (toutes « vraies ») et les salariés (tous « vrais » eux aussi) en la matière, loin, très loin d’un débat public où, précisément, on a de plus en plus de mal à distinguer le « vrai » du « faux »…
Gabriel Paillereau
Copyright ephYGIE 1er mai 2012
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