Alors que les conditions de travail se dégradent, la FNATH, qui, depuis près de 100 ans, accompagne les personnes accidentées de la vie, a décidé de créer un site internet dédié à cette question.
Dans sa présentation, elle insiste sur la nécessité d’être vigilants sur la souffrance au travail, la nôtre et celle de nos proches ou de nos collègues.
C’est la raison même d’être de ce site, qui permet notamment de trouver des informations et des conseils, de questionner les juristes de la FNATH, de témoigner des situations de souffrance au travail ou de relayer la campagne.
Nous savons tous que la vigilance ne peut s’exercer si l’on reste isolé. Je profite de cet article pour rappeler celui mis en ligne il y a quelques mois, Risques psychosociaux : ceux qui en souffrent, ceux qui en parlent, ceux qui en vivent et ceux qui en meurent…, qui, en des termes comparables, portait témoignage de la même insupportable réalité :
« Il y a enfin ceux qui en meurent, de plus en plus nombreux, incapables de résister à l’absence d’attention à leur égard, aux effets tout aussi destructeurs que ceux de la violence des pressions qu’ils subissent, dont l’objectif, souvent inavoué mais aussi, dans certains cas, annoncé avec cynisme, est d’obtenir leur « mort professionnelle ».
Or la « mort professionnelle » programmée, si la personne à qui on la destine ne trouve pas en elle-même, dans son entourage et dans la Justice, les ressources et les soutiens suffisants pour s’y opposer, peut fort bien se transformer en mort tout court.
Alors, les discours du genre « on ne savait pas » ou « si on avait su », quand la réalité était « on ne veut pas savoir », ne sont plus d’aucune utilité… »
Gabriel Paillereau
Copyright epHYGIE octobre 2012
Photo GP
Tous droits réservés
- Pour accéder au site de la FNATH, cliquer ici
Laisser un commentaire