Comme le souligne Francis Kessler, Maître de conférences à l’université Paris-I, dans un article paru le 7 novembre, « environ 800 produits à « nanomatériaux » sont aujourd’hui sur le marché – des composants de bétons à séchage rapide tel que le noir de carbone, des ingrédients minéraux, comme le dioxyde de titane présent par exemple dans les crèmes solaires. »
Dans un avis, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail note que « les analyses rigoureuses, par le groupe d’experts, de la littérature nationale et internationale ont permis d’identifier des dangers potentiels pour l’homme et l’environnement liés à l’exposition aux nanomatériaux manufacturés. L’exposition peut avoir lieu par voie cutanée, ingestion ou, plus fréquemment, inhalation. Les dangers identifiés reposent sur : la mise à jour des données sur la toxicité humaine des nanomatériaux (effets notamment pulmonaires, cutanés, oculaires, vasculaires, digestifs…), la génotoxicité, le danger d’explosion, et sur les données disponibles en matière d’écotoxicité des nanomatériaux ».
C’est dire les dangers des nanoparticules pour la Santé des travailleurs qui les manipulent. Après le scandale de l’amiante et les insuffisances aujourd’hui avérées de la réglementation du bisphénol A, elles pourraient être à l’origine d’une nouvelle catastrophe sanitaire.
- Source : http://www.lemonde.fr
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