Qui trop embrase mal éteint…

Il est beaucoup question, en ce début d’année, de la réforme de la Santé au travail, réforme bien mal engagée comme on sait, si l’on s’en tient aux jugements portés par de nombreux observateurs et spécialistes.

Certains font comme s’il n’en était rien, le système, pourtant torpillé en plein vol, étant apparemment appelé, tel le Phénix, à renaître de ses cendres…

J’ai beau chercher, le seul Phénix que j’aperçois est le Corbeau de La Fontaine, « le Phénix des hôtes de ces bois… », lequel, sensible aux compliments du Renard, « ne se sent pas de joie, ouvre un large bec et laisse tomber sa proie ».

Proie, oui, proie de flammes allumées par des pyromanes qui voudraient se faire passer pour pompiers.

Pour en revenir à la Fable de La Fontaine, dont chacun se rappelle la morale, « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ; cette leçon vaut bien un fromage sans doute… », et sans en faire tout un fromage précisément, on pourrait lui ajouter un post-scriptum en guise de commentaire, à l’usage de tous les « vrais pyromanes/faux pompiers » qui prétendent éclairer l’avenir de la Santé au travail en nous faisant prendre des vessies pour des lanternes, sous la forme d’un vieil adage à peine détourné : « Qui trop embrase mal éteint »…

Gabriel Paillereau
Copyright epHYGIE janvier 2012
Tous droits réservés

 

2 Comments

Henri

Hello ! Désolé Gabriel mais des sous-entendus de sous-entendus même émaillés de citations de La Fontaine ne constituent pas une analyse ni des arguments. Ce genre de texte n’apporte rien sauf peut-être de desservir la cause qui semble t’animer. Cordialement.

Reply
g.paillereau

Une bonne métaphore ne peut pas faire de mal. Elle vaut parfois mieux qu’un long discours. D’autant que cela ne m’empêche pas de poursuivre mon travail de présentation et d’analyse des textes, essentiel en effet alors que le silence semble régner… Au détriment de la Santé au travail.

Reply

Répondre à Henri Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *